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Maladroits Ordinaires

by Yves marie belloT

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1.
Je crois que je ne m’aime pas, Je crois qu’il y aura toujours quelque chose qui n’ira pas. Je ne crois pas en moi, pas plus en toi. Et même si c’était le cas, ça change quoi ? Je crois que je n’ comprends pas Et je sais que je ne te comprends pas, ça ne marche pas. Je ne sais pas ce qui cloche dans ma caboche, Mais j’ vois que l ‘courant, jamais il ne passera. Je n’ai pas envie de creuser sous la surface. Pas l’envie de me regarder dans une glace. Je perds le nord, je n’ ferai plus d’efforts. Je crois que j’ me détruis à petit feu et puis je fuis. Allez promis, demain je vis.
Je crois que je me fais du mal tout seul, je ne veux pas d’ ton aide, Juste une bouteille en guise de balle. Je dis que ce n’est pas d’ ma faute non, C’est la faute à la vie, c’est la faute à la nuit, la faute des amis. C’est la faute des paris, ouai ! Et des mauvaises circonstances, et des distances. Je n’ai pas envie de creuser sous la surface. Pas l’envie de me regarder dans une glace. Je perds le nord, remplis de remords. Et même sous la pluie, je vois bien, tu en ris, Toi tu t’en cognes de ces paroles d’ivrogne, Ce n’est pas très drôle, ce n’est pas tout rose, Parfois ça râle, parfois ça chiale. Je n’ai pas envie de creuser sous la surface. Pas l’envie de me regarder dans la glace. Je perds le nord, je subis le sort.
2.
Les cent pas 03:19
Je t’aime, il t’aime et... tu l’aimes, tant pis pour moi. Je saigne à vif, une baigne, qui brûle ma tête en bois. Ça ne va, ça ne va pas bien, j’ai le mal de toi. Dis moi que je n’y suis pour rien. Je l’aime, elle m’aime un peu, comme un bon copain. Je saigne, ça pique mes yeux, je ne dors plus bien. Elle part, elle part, au loin, sans me dire où elle va… Ça fait un mal de chien, j’y pense tout le temps, c’est là, Je repense à sa voix. Ça va, ça part, ça revient… Parfois ça n’ revient pas, Comme toi depuis ce train : disparu, pas revu.
Ça craint, je me sens moyen et je fais les cent pas. Elle m’a mis sur la touche avant le premier but, Carton rouge pour la faute de ne pas l’avoir ému. Je t’aimais il t’aimait, tu l’aimais, oui c’est vrai, j’en ai bavé… Pour rester correct. J’ai saigné, ça brûle, ça pique, je hurle mais c’est passé, plus rien ne reste, 
Ça va, ça va, ça va, ça va, je n’ai plus mal tu vois… Je suis guéri!
3.
Il sourit parce qu’il ne sait quoi faire. Il sourit parce qu’il veut avoir l’air. Il sourit, il espère lui plaire. Il sourit mais ne sait quoi dire. Il oublie que dans ses valises, Il transporte plus de souvenirs qu’il n’en faut pour lui parler des heures. Et qu’importent les plans bien ficelés, ceux qu’on nous montre à la TV, Les pièges et les beaux manèges, les manœuvres de fins stratèges. Qu’importent les us et les coutumes et les calculs de probabilités, Qu’importe, elle est là devant lui. Il oublie de lui dire qu’elle est belle. Il oublie, il a l’air un peu bête, étourdi, maladroit ordinaire. Pour tout dire il ne fait pas le fier, Pour tout dire, il ne dit rien du tout. Elle s’en fout, elle l’aime bien comme il est, Mains qui tremblent et tête en l’air. Et qu’importent les plans bien ficelés, ceux qu’on nous montre à la TV, Les pièges et les beaux manèges, les manœuvres de fins stratèges. Qu’importent les us et les coutumes et les calculs de probabilités, Qu’importe, elle est là devant lui. Elle sourit parce qu’elle ne sait quoi faire elle non plus, Elle espère lui plaire elle aussi. Elle ne veut rien de plus. Elle sourit parce qu’elle ne sait quoi faire elle non plus, Elle espère lui plaire elle aussi, Ils sont beaux, maladroits ordinaires.
4.
Un regard insistant, je le croise sans m’attarder, Il ne lâche pas, c’est agacent et déplacé. Un regard insistant, j’ai pas dû mettre les bons vêtements, Pas dû m’habiller décemment, trop décolleté... Un regard méprisant et si je ne réponds pas à ses avances, Vient une insulte bien enlevée : j’ai dû la chercher. Quelques mots violents qui me percutent, je fais comment pour me défendre Face à des brutes, des attardés ? J’ai répliqué et c’est la gifle dans la gueule, Je n’avais qu’à ne pas trainer toute seule. J’ai répliqué et c’est la gifle dans la gueule, ça aurait pu être pire. C’est la jungle, « au secours ! », dans la rue tous les jours, T’es prêt à me sauter dessus : je ne donne pas cher de mon cul. C’est la jungle, « au secours ! », dans la rue tous les jours, On est comme des animaux, dans les cages d’un zoo. Un regard insistant, je le croise sans m’attarder, La 5éme fois dans cette journée, sans l’apprécier. Ce regard insistant, si on le jetait sur ta maman, Ose me dire qu’ tu t’en moquerais ? Un regard méprisant, et des avances, Et si je refuse gentiment ça ne change rien : j’ suis qu’une trainée. Quelques mots violents qui me percutent, je fais comment pour me défendre Face à des brutes, des attardés ?
5.
Personne ne crie, personne ne pleure, Dans la vitrine, le bonheur. En surface, les heures lasses sont effacées. Personne ne crie, personne ne pleure, Dans la vitrine pas d’erreur, Sur les photos, le soleil brille, le soleil brille… Les voyants sont au vert. On s’amuse. Les sourires sont figés, il faut bien les montrer.  Personne ne crie, Mais tout le monde regarde et compare. Je fais du sur-place, il avance, c’est pas d’ chance. Personne ne crie, Mais tout le monde regarde et compare. Les nouveaux murs nient les évidences, nient les évidences. Les voyants sont au vert. On s’amuse. Les sourires sont figés, il faut bien les montrer.  Personne ne crie, personne ne pleure, Dans la vitrine, le bonheur. En surface, les gens chantent, enchantés. Personne ne crie, personne ne pleure, Dans la vitrine pas d’erreur, Sur les photos, le soleil brille, le soleil brille… Les voyants sont au vert. On s’amuse. Les sourires sont figés, il faut bien les montrer. 
6.
Des sentiments et tout mon être pour toi en offrande. Moi qui ne sais pas comment faire, pas comment m’y prendre. M’approcher de quelques mètres, puis-je me le permettre? Promis princesse je serais sage, dis-moi juste la place à prendre… Un numéro d’une file d’attente, quand viendra mon tour ? Depuis le temps que ça me tente, depuis on peut le dire, toujours. On tourne autour du pot, on se regarde dans le blanc des yeux ma grande, Ne me laisse pas en bas des tours… Ne me laisse pas ! Un numéro du cirque Gruss, oh dis-moi que tu ris ma puce ! Un numéro pour tes beaux yeux, pour un peu plus… Si tu le veux ! Des sentiments au millimètre, c’est toi qui commandes ! Toi qui sais si bien comment faire, qui ne fais que me reprendre. M’approcher de quelques mètres, puis-je me le permettre? Entrer dans ta petite sphère, As-tu juste une place à vendre ? Un numéro d’une file d’attente, quand viendra mon tour? Depuis le temps maintenant il vente… Et puis ce temps : au secours ! On dit que dans les vieux pots, on fait de meilleures confitures Alors ma grande, ne me laisse pas en bas des tours… Ne me laisse pas ! Un numéro du cirque Gruss, oh dis-moi que tu ris ma puce ! Un numéro pour tes beaux yeux, pour un peu plus… Si tu le veux !
7.
Doudou 02:52
Quand tu sauras ce que tu voudras, quand tu sauras tu me le diras. Si c’est avec ou bien sans moi, mais il faudra bien faire un choix... Quand tu sauras où tu en seras, quand tu le sauras, dis-le moi ! Si t’as trouvée qui t’es ou pas, tu ne te serviras plus de moi Comme d’un chiffon, d’une poupée qu’on câline et abandonne, Qui comme un con te répond oui et marche au pas quand tu l’ordonnes. Comme d’un doudou tout doux et tout docile. Comme un doudou tout doux mais qui vacille. Quand tu sauras si tu m’aimes bien, ou plus ou moins, moi je n’en sais rien, Est-ce qu’on commence ? Est-ce qu’on finit ? Est-ce que tu m’ laisses seul comme un chien ? Quand tu m’aimeras, je n’attends que ça, quand tu m’aimeras tu t’excuseras, De ce que tu as fait autrefois, tu ne te serviras plus de moi Comme d’un chiffon, d’une poupée qu’on câline et abandonne, Qui comme un con te répond oui et marche au pas quand tu l’ordonnes. Comme d’un doudou tout doux et tout docile. Comme un doudou tout doux mais qui vacille. Peut-être que je n’oublierai pas, que jamais je ne te pardonnerai. Peut-être que je ne t’en voudrai pas, peut-être que je ne t’en veux pas. Mais quand tu sauras ce que tu voudras, quand tu sauras, dis-le moi, Si c’est avec ou bien sans moi, mais il faudra bien faire un choix...
8.
Vivre sa vie sans réfléchir, Aller loin, vite sans fléchir, Suivre des flèches et des panneaux, Pas d’obstacle, aucun accro. On avance la tête baissée, dehors le paysage est magnifique, même la ville semble être en fleur pourtant on ne regarde que ses pieds, On avance sans faire un pli, on ne veut froisser ni ses proches, ni ses amis, on porte sans rien dire son fardeau, on rumine mais on courbe le dos. Ne tourner la tête ni à droite ni à gauche. Sans dévier, marcher droit. Ne tourner la tête ni à droite ni à gauche. Vivre sa vie sans énergie, Sans opinion, sans avis, Se contenter de quelques mots, Les lieux communs pour seul crédo. On avance la tête baissée, dehors il y a tant de choses à faire mais on fatigue, est-ce la malbouffe de ce midi ? Le rythme de nos vies? On se dit qu’on pourrait prendre du temps pour réfléchir à des possibles, mais pas maintenant, là il faut y aller, et jouer la carte « sécurité »... Ne tourner la tête ni à droite ni à gauche. Sans dévier, marcher droit. Ne tourner la tête ni à droite ni à gauche.
9.
10.
Il n’y a pas de poèmes « pour toujours » Mais s’ils touchent, si l’on y croit, Alors c’est bien. Il n’y a pas d’aller sans retour Mais qu’importe, si on les cherche, Il y a plusieurs chemins. Et les nuits passent, et les bruits courent, si ça casse, qu’on se sent lourd, Que voudra t’on pour demain ? Et les nuits passent, et les bruits courent, cette vie nous lasse, au secours, on se rend sourd, encore une fois le même refrain Sur l’insouciance de l’instant que l’on brûle entre nos lèvres, Vient l’impatience puis l’insistance, puis les silences. Le sang versé à tout jamais, sur l’oreiller, sous ta fenêtre. L’encre oubliée sur une lettre que l’on ne s’enverra jamais… Il n’y a pas de règle quand on se fait la cour, Si ça doit marcher, ça marche, Et si c’est « Elle », et si ça tient, On pourra croire en l’amour, Est ce qu’il s’enfuit et nous ennuie, Ou au contraire nuit après nuit, Continuerons nous à nous étreindre ? Et les nuits passent, et les bruits courent, si ça casse, qu’on se sent lourd, Que voudra t’on pour demain ? Un coup d’un soir sans les chagrins ? « Merci, bonsoir, c’était très bien » Encore une fois le même refrain... Sur l’insouciance de l’instant que l’on brûle entre nos lèvres, Vient l’impatience puis l’insistance, puis les silences. Le sang versé à tout jamais, sur l’oreiller, sous ta fenêtre. L’encre oubliée sur une lettre que l’on ne s’enverra jamais… Il n’y a pas de chemin sans détours, Mais y a-t-il une princesse En haut de vos tours ? Je me rappelle t’avoir écrit un jour, « Reviens, je t’attends mon amour. »

about

Chant - Guitare Folk : Yves Marie Bellot
Guitare Électrique - Chœurs : Pierre Alain Durand
Basse : Martin Di cioccio
Batterie : Jérôme Renaud

Violon: Pierre Marie Bommier
Violoncelle: Lydie Lefebvre
Trompettes, cornet, bugle: Sébastien Depeige, David Gardette
Trombone: Claude Chatard

Choeurs: Juliette Bezin, Pierre Alain Durand.

credits

released December 15, 2016

Paroles et musique: Yves Marie Bellot

Enregistré et mixé au Studio AYMF à Moulins (03)
Masterisé par Chris Bauer - Audio Mastering Service

Crédit photos: Jimmy Sarran.

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Yves marie belloT Moulins, France

" Avec Grand Plongeoir, Yves marie belloT étoffe sa palette émotionnelle riche en couleurs tantôt mélancoliques tantôt espiègles.
Ses textes à coeur ouvert se posent sur des mélodies à l'efficacité redoutable. L'auteur-compositeur-interprète signe un deuxième album intimiste et puissant à la fois. »

Arnaud de Vaubicourt
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